Lindsey Stirling
S'il y a bien une découverte récente qui mérite de devenir le tout premier article de ce blog, et qui plus est, dans la catégorie des coups de cœur, c'est cette splendide fée sortie tout droit d'un rêve d'enfant : Lindsey Stirling.
Elle est californienne, elle est jeune, elle est belle, et elle joue du violon merveilleusement bien, tout en bougeant son corps dans une grâce absolue qui ferait croire au premier venu qu'elle est un ange descendu du ciel pour apporter un message de paix et d'amour sur Terre.
Et en effet, on peut lire dans sa musique même, la plupart du temps instrumentale, une féérie que l'on ne va trouver nulle part ailleurs. Sa musique inspire la paix, l'amour, et fait dégager les idées noires et malsaines de nos esprits tourmentés, pour n'en ressortir que le bon, le beau, le suprême divin qui se trouve en chacun de nous.
C'est une jeune femme souriante, qui semble aimer la vie plus que n'importe qui, amoureuse de la nature, revendiquant par sa musique l'indépendance de chacun. Car oui, nous sommes tous uniques, et chacun d'entre nous se trouve à chaque instant confronté à des évènements totalement différents.
Ses clips respirent la beauté suprême de la nature, et redonnent à celle-ci ses lettres de noblesse qu'elle ne cesse de perdre aujourd'hui à cause de la musique formatée pour les masses de moutons sans âme, cette musique dont les clips se résument à des soirées mouvementées dans des boîtes de nuit animées, où toutes les filles sont des chiennes assoiffées d'argent et des gros nonosses que peuvent leur offrir les bon gros loubards bien musclés et bien riches.
Oui, mon cher petit kikoo de quatorze ans qui passerait par là, par hasard, je tiens à m'excuser si tu en prends pour ton grade, mais la musique que tu écoutes n'est pas artistique et dénature complètement l'idée même d'œuvre d'art ; elle rassemble en à peine trois minutes tous les critères pour te rendre raciste, macho et délinquant, et toi, misérable petit insecte que je respecte néanmoins, tu te laisses berner par les douloureux sons tonitruants de cette machine infernale qu'est la musique commerciale.
Mais je m'égare. Lindsey Stirling fait partie de ces artistes de talent qui ne passent jamais à la radio, précisément parce qu'ils ont du talent (oh j'en entends certains qui m'insultent, serait-la voix désagréablement jeune de quelques moutons qui bêlent?) et qu'ils offrent au monde une vision de lui-même harmonieusement condensée dans quelques minutes de mélodies sublimes.
La plupart du temps, Lindsey mêle des sons electro au doux air de son violon en nous donnant à voir de splendides chorégraphies qui, contrairement à celles que l'on peut voir dans les musiques commerciales dont j'ai évoqué l'horreur plus haut, ne donne pas envie de se mettre nu, le nœud tendu, pour harceler cette créature dans le but d'une reproduction rapide et non-protégée, mais nous montre une grâce qui donne à l'art qu'est la danse une grandeur qu'elle n'a plus guère aujourd'hui, dans les troupeaux qui regardent les programmes de NRJ12, entre deux clips de pop infects.
Bref, Lindsey Stirling est simplement une artiste dans le sens noble du terme, qui mérite le succès. Je vous invite regarder les quelques vidéos que je vous offre gracieusement afin de découvrir cette merveille musicale (et accessoirement d'une beauté qui ne me rend pas indifférent) et de chercher sur Dailymotion et Youtube d'autres clips de Lindsey Stirling.
Oui, même toi, mon cher kikoo adoré, tu as le droit de cliquer. Mais attention, tu risques d'être surpris et confronté à quelque chose que tu ne connais pas : de la musique.
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